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AMATERASU
23 juin 2008

brin de paille

d'une ligne brin de paille on extrait l'essence de paraffine l'huile savoureuse qui fait tourner le corps qui fait état d'une autre conscience d'un rail de train nu et fols hublots deux pastilles à l'avant deux explosions vers l'avenir car derrière il...
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21 juin 2008

chute libre

elle brûle cage d'hélium je sors un parachute au cas où elle serait en train de tomber du nid je sors une arme blanche pour tailler entre la lumière à son tour aveuglante elle brûle cage d'hélium et je sors du flottement des toiles je succombe à sauter...
21 juin 2008

du concept d'utilité

on n'utilise pas pas même le couteau qu'on attendrit d'une main pas même la bassine qu'on remplit de caresses on n'utilise pas
21 juin 2008

langage automate

je n'aime pas le langage automate les phrasés faux les pensées creuses il ne faut pas parler ce dialecte il ne faut pas décortiquer il faut tout manger le bon le mauvais je n'aime pas le langage automate qui dicte ce qui est vrai
21 juin 2008

la chose

la chose se donne sans valeur sans mentir le simple repas le simple accueil la chose est simple sans détour sans risque la chose ne prend rien
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21 juin 2008

les grands australiens

bâtir maison de cercles bois rouge sur pilotis les vieux australiens grands architectes de points spirales silence et s'agenouiller
18 juin 2008

glissement

parce qu'aujourd'hui je peux tendre la main au travers des dunes des vents et mers de toutes les espèces parce qu'aujourd'hui je peux tendre la main prenez la fermement et glissons
18 juin 2008

enfant

enfant de quoi de qui la chair abandonnée une viande aux étoiles brûlée au grand bûcher enfant de quoi de qui la chair travaillée les mots cris hurlements enfant de poussière enfant ruines et siècles enfant étrange enfant nu
18 juin 2008

Poséidon

j'ai l'oubli d'être né d'avoir un lien avec j'ai l'oubli des verres et du pote étudiant philosophe j'ai l'oubli et le malheur d'avoir été l'ami avec lui l'abandon rend fragile incertain voire nuisible j'ai l'oubli difficile au fond du coeur la morte saison...
17 juin 2008

drapeau

il n'y a plus à reculer à calmer le pas il faut tambour battant ameublir une terre charnue un plateau qui te porte et t'élève il te faut enrager de plus belle à chaque fleur touchée ne pas perdre de temps et le cap aussi virer les murs virer l'horizon...
17 juin 2008

sa tête !

j'ai dit que je voulais des chevaux des friseurs d'âmes ! j'ai dit que je ne pardonnerai pas le refus d'une toile de nuit ! j'ai dit et c'est écrit que je sculpterai sur ta tête arrachée tes lambeaux de lumières au plus haut des monts himalayens !
17 juin 2008

poker

je rêve de distraire un bouchon de champagne de m'habiller de bulles et d'atmosphère tenue de soirée en noir et blanc et poker j'ai les cartes en main t'es mort mon ange
17 juin 2008

cuisine

la révolution c'est des oeufs en valses de la poudre grise qui pique au nez c'est glander à l'infini sur un axe le pied la révolution c'est la cuisine en grand
17 juin 2008

sors vite

la rue ne se remonte que follement les murs écartent et calibrent la vue sors vite des cubes des villes sors vite écumer les herbes rases la terre sursaute farine de marbre
17 juin 2008

le puits

le puits se tient tant que l'eau reste sage le puits est une tour de plus dans le paysage le puits comme un bras ton bras qui entrerait au fond de la terre dans le chaud de son ventre
17 juin 2008

reines

de solitude à solitude ce que tu lis bercé là c'est du moi et du toi une cuillère dans le miel nous adorons le sucre être larves gavées reines de ruches
17 juin 2008

le potier

les mots tiennent en leurs cordes parfois souples parfois raides les mots sont des céramiques et le potier les manipule parfois du dedans parfois du dehors et les mots tournent sur la girelle et la pâte sur doigts d'auteurs prend le large ramasse l'écume...
17 juin 2008

chapeau

le nom ne se porte plus tu n'es plus toi tu es étrange les limites se perdent les fractions sont le fluide le lait où l'étrange fascine le nom ne se porte plus laisse donc ce chapeau accroché dans le couloir
17 juin 2008

bienveillance

il n'y avait soudainement plus aucune idée du lieu ni d'écoulement ni de forme il n'y avait soudainement plus aucune chose à dire ni de fondement ni de raison cela est parti cela est inutile il n'y avait soudainement qu'un noir de bienveillance
15 juin 2008

gravitation

l'oeil autour de la tête pollen polype lunaire le soleil au coeur des pôles l'oeil autour de la tête le monde est amibe le monde est en toi
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