<!-- /* Font Definitions */ @font-face
Il n’y
a pas de pays esclandres des corps avant de se perdre et dérives les amours ceux
qu’ils restent ne laisse pas sous le ciel trop de douceur il faut arpenter d’arrogance
et de lierres le sein parce que tes mots seront de chair et de ruines parce que
la vie m'échappe aussi le mal ronge le sable m'engourdit parce que le ciel
envahit mes yeux et que la lumière manque à crever parce que rien ne compte ne
subsiste et ne reste parce que je suis une ombre malgré moi et que les pierres
s'enfoncent je veux et exige des mots de toi et des rives nouvelles où porter
le regard et la foi et vers un pardon du temps qui engouffre qu'il nous laisse
un chant de poussières et des meurtres de poètes tous deux ensemble mordons le
noir et le blanc je t'en prie prends force et racines car tous les murs tombent
cette nuit.